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Événements militaires à Neuville

Trois événements militaires importants à Neuville méritent qu’on s’y attarde.

Le premier 

Il eut une bataille à Neuville dont on parle peu, lors de la guerre de la conquête. Il est d’autant plus intéressant d’en raconter les détails que cette bataille fut gagnée par la milice de Neuville. C’est la bataille du 8 août 1759.

 

À cette époque, il y avait 2 compagnies de Milice à Neuville :
1re Compagnie : Augustin Delisle en est le capitaine et Ignace Aide dit Créqui en est le sergent.
2e Compagnie : Jean-François Mercure en est le capitaine,C:\Documents and Settings\Rémi Morissette\Mes documents\SHN\Bulletins «Le Chemin du Roy»\Vol 16 No 1 (photos)\les 16 barques.jpg Noêl Pelletier, le lieutenant, et Louis Gingras en est l’enseigne.

 

Wolfe envoie le contre-amiral Holmes attaquer le village de La Pointe-aux-Trembles. Le 8 août, Holmes remonte le fleuve avec son escadre. À la première attaque, les chalands de débarquement foncèrent sur un haut-fond rocheux. Les soldats qui mirent pied à terre furent pris au piège sur la grève par le feu nourri des Français qui s’étaient cachés derrière les arbres. À la marée montante, les Britanniques se tenaient debout dans un mètre d’eau. Holmes mit fin au débarquement. Après que les victimes furent transportées à bord d'un sloop, Holmes ordonna une nouvelle attaque.  Quand les chalands s’approchèrent du rivage, une robuste unité de réguliers français et de miliciens canadiens ouvrit le feu. Les tirs étaient si nourris, écrit un Highlander, «que débarquer fut impossible». Holmes rappela les embarcations, qui battirent en retraite.

Le deuxième 

La dernière bataille navale avant le traité de Paris en 1763. En effet, c’est devant Neuville que s’est livrée la dernière bataille navale après la chute de la Nouvelle-France aux Anglais.

Le 16 mai 1760, Jean Vauquelin, commandant de la frégate «Atalante», réussit à  fuir la ville de Québec en direction ouest. Les bateaux ennemis se mirent à sa poursuite, et c’est à Neuville que se fit la bataille entre «L’Atalante» et les bateaux anglais beaucoup mieux équipés et bien armés. La bataille à coup de canon éclate à quelques centaines de pieds du rivage à l’endroit désigné aujourd’hui comme étant en ligne droite avec la rue de l’église.
La frégate «Atalante» est mise à feu rapidement et ceux des soldats français qui ne sont pas fait prisonniers sont noyés dont deux résidants de Neuville soit Jean-Baptiste Larue et Jacques Fournel, militaires sur L'Atalante. C’est la fin; le feu est mis à la frégate française, et Jean Vauquelin est fait prisonnier. Il sera relâché plus tard.

Le troisième

L’occupation de Neuville par les troupes américaines. En 1775-1776, les Américains désirent faire de la Nouvelle-France un territoire américain pour la Nouvelle-Angleterre. Les troupes de Bénedict Arnold qui sont arrivées par la Rivière Chaudière sont décimées et incapables d’attaquer Québec parce que ses troupes sont en trop mauvais état. Arnold passe donc devant Québec et se rend à Neuville où il occupe l’endroit avec ses troupes à compter du 15 novembre 1775 pour attendre les troupes en renfort du général Richard Montgomerey qui doivent arriver sur Québec en passant par la rivière Richelieu.
Mais les troupes de Montgomerey  ont subi aussi des difficultés majeures à cause de l’hiver difficile, et il ne peut que rejoindre les troupes d’Arnold qui sont à Neuville, car des soldats trop malades et en trop petite quantité les empêchent d’attaquer Québec. Les deux commandants n’ont d’autre choix que de retourner chez eux en avril 1776, mais non sans vider leurs boulets de canon sur Neuville avant de partir.
Aujourd’hui, presque tous les habitants de Neuville ont des boulets de canon.  Les habitants, en faisant leur jardin, découvraient régulièrement des boulets de canon encore dans les années 1970. Si vous vous rendez devant le couvent de Neuville, vous pourrez voir un monument fait en boulet de canon. Encore dernièrement, il y avait des clôtures de maison dont les piquets étaient terminés par des boulets de canon. Au local de la Société, il y a des boulets en démonstration.

 

 

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